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Tourisme 4




Monsieur George... un 5 étoiles so british.
Situé à deux pas de la plus belle avenue du monde, l'Hôtel Monsieur George est la nouvelle adresse  confidentielle, chic et luxueuse du quartier des Champs-Élysées. Hors du temps, cet écrin de luxe nous propose une parenthèse de calme dans ce quartier d'affaire très animé, la bienveillance naturelle des hôtes en plus.

Une fois passé la façade en pierres de Paris, on est séduit par l'ambiance à la fois intimiste et confortable, entre dégradés de verts profonds, anglais ou émeraude, puits de lumière naturelle, verdure et matériaux nobles comme des marbres très rares, des velours épais et de larges miroirs renvoyant ce décors unique et inoubliable imaginé par Anouska Hempel.
Avec ce mot d'ordre bien ambitieux de faire de Monsieur Georges une maison de famille en plein cœur de Paris, les propriétaires ont en effet confié la destinée de Monsieur George à Anouska Hempel. C'est donc à la fois une grande première et un réel honneur qu'elle ait été choisie pour laisser libre cours à son imagination et pouvoir ainsi nous inviter à découvrir les nouvelles facettes de son immense talent. Anouska a donc réuni toutes ces influences cosmopolites au gré de ses découvertes acquissent aux quatre coins des continents.
 
Crédit photo : Hôtel Monsieur George

A chaque étage son propre style, et dans chacune des chambres, une ambiance particulière et un charme unique. Les 46 chambres dont 3 suites se répartissent sur les 6 étages de l'hôtel. Une répartition harmonieuse entre les plus petites chambres dites Classique de 16 m², les chambres Exécutive de 19 à 22 m² et les chambres Deluxe de 24 m² pour la plupart dotées de balcon ou d'une petite terrasse.
Bien pensées, épurées mais très chaleureuses, chacune imaginée pour que le confort s'associe à l'élégant décor intimiste et pour plaire à tous les styles de voyageurs, en mode business ou plaisir, single ou en amoureux, les chambres s'adaptent aux envies et besoins de chacun.

Les chambres Chequer, laquées noir et brun pâle d'avant garde sont parées de sols en damier, aux motifs bruts taillés comme un échiquier, leurs salles de bains sont ornées de fenêtres cristall, les chambres Windsor regorgent de taffetas gris et de velours bouffants du sol au plafond et les chambres et suites Benjamin Franklin du dernier étage sont d'un blanc ton sur ton, orné de délicats motifs au pochoir gris pâle.
Enfin, la suite Garden, duplex de 45 m² avec son jardin privé offre un havre de paix et de verdure, inspiré par le domaine de Marly, voisin de Versailles. Les collections et textiles verts accompagnent la chambre et la salle de bains où des bougies au parfum de jasmin vert profond se cachent discrètement derrière une myriade de cloisons et de paravents.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel et Hôtel Monsieur George

Monsieur George c'est aussi le Galanga, un restaurant d'une cinquantaine de places réparties dans le cadre chatoyant de dégradé de verts d'inspiration turquo-marocaine, d'un bar à cocktails et d'un espace bien-être avec un spa dénommé le Tigre.
La carte du restaurant Galanga s'annonce contemporaine et alliant grands classiques de la gastronomie française et cuisine du monde. Une carte sans cesse renouvelée par le jeune chef enthousiaste Thomas Danigo et son second Simon Pinault.
Dans le prolongement du restaurant, le bar avec une large carte de cocktails réunissant à la fois les standards et de nombreuses créations maison.

Une invitation à éveiller sa beauté intérieure, à se reconnecter à soi : au sous-sol de l'hôtel, un ravissant spa conçu par le Tigre, célèbre club de yoga fondé par Élodie Garamond, qui s'est imposé comme la référence française ultime du bien-être et du mieux vivre qui sait proposer des prestations dites sur mesure comme thérapies et massages, cours particuliers de yoga en chambre, fitness et palette de soins esthétiques.
Un véritable lâcher prise pour retrouver une respiration et un esprit aligné, harmonisé, énergétisé.
 
Médoc Atlantique : une belle destination océanesque.
Parmi les plus étendues de France, la Communauté de Communes Médoc Atlantique compte une incroyable diversité de paysages, de cultures, de territoires, d'initiatives...
 
Des plages de plus de 120 km à perte de vue aux forêts de pins, des prestigieux vignobles à l'estuaire de la Gironde en passant par les cordons dunaires, les marais et les lacs, c'est tout un florilège de richesses naturelles de cette destination plurielle que nous distille Médoc Atlantique. 
Entre calme et effervescence, c'est au fil des saisons que cette destination se parcourt et se laisse découvrir. On prend du plaisir à se laisser charmer par son patrimoine tant architectural qu'artistique et naturel. Explorer cette nature, cette flore et cette faune de la lagune, c'est s'assurer de vivre des moments intenses en famille ou entre amis, entre activités et farniente. Une solide raison de faire ressortir l'âme d'explorateur qui sommeille en chacun de nous.

Pour valoriser ce patrimoine très riche, les élus des communes ont choisi de mettre en commun leurs énergies pour réaliser des projets de toutes natures qui n'auraient pu exister autrement. Une belle histoire qui se construit chaque jour... de la présentation et démonstration de matériels sylvicoles sur les marchés de producteurs locaux, de compétitions de bucheronnage et autres présentations de scieries mobiles à vapeur et de sculptures sur bois, de balades en charrette en forêt à la présentation des races d'Aquitaine, de représentations théâtrales, musicales et folkloriques. 
Véritable mode de vie, nouvelles sensations océanesque, ici ont vit au rythme de la marée et des vagues. Plaisir de la glisse à l'Océan, joie de vivre à vélo, régal d'huitres et de gambas au bord de l'estuaire de la Gironde, douceur des lacs de Lacanau et Carcans-Hourtin, c'est toute une région, généreuse et conviviale qui sait surprendre par ses mille visages et son indicible authenticité. Un voyage très amusant dans cette agréable région et le dossier proposant au visiteur toutes les activités et lieux touristiques proposés pour un séjour inoubliable.
 
Une page de l'histoire de cette belle région est réécrite chaque année à Soulac-sur-mer quand la ville brille de tous ces feux grâce à l'association Soulac1900. Dans les rues Soulacaises confisquées pour l'occasion par des tacos de l'époque, plusieurs dizaine de milliers de visiteurs, environs 300 artistes hébergés dont des groupes de musiciens talentueux et très éclectiques, des artisans recrutés pour faire de l'animation, des commerçants qui jouent le jeu et des bénévoles de l'association en costume d'époque, animent cette rencontre annuelle au succès toujours plus grandissant.
Une autre page d'histoire que les historiens ne se lassent pas de relire est celle de la construction au 16e siècle du célèbre phare de Cordouan. C'est en effet  le premier phare royal classé monument historique en 1862 et c'est le seul phare en mer au monde encore habité par des gardiens et ouvert aux visites. Henri III décide de construire un phare à la place de la tour à feu et confie ce projet fou à l'architecte Louis de Foix. Depuis plus de 400 ans, il guide les marins dans les passes à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, le plus grand estuaire d'Europe faut-il le rappeler.
D'une hauteur de 68 mètres, érigé sur un îlot rocheux, ce phare surnommé le Versailles de la Mer se dresse entre Estuaire et Océan. Après l'ascension des 301 marches qui mènent au balcon de la lanterne, les visiteurs peuvent découvrir une vue à couper le souffle sur l'estuaire de la Gironde, la Pointe de Grave et le Verdon-sur-mer, la Palmyre et le phare de la Coubre. Ce phare est le plus ancien des phares français encore en activité.

      Crédit photo : L.D.

La cuisine gironde est avant tout une cuisine de saison simple et authentique qui fait la joie des plus gourmands ainsi que des restaurateurs. Elle bénéficie d'un privilège unique en pouvant associer un vin différent à chaque plat. Un Sauterne soulignera la finesse d'un foie gras, un Saint-Emillion révélera la Lamproie et les poissons et fruits de mer se marient à merveille avec un Entre Deux Mer ou un Grave blanc sec. Chaque coin du département a sa spécialité. On peut parler de cuisine généreuse avec son entrecôte grillée sur des sarments de vigne, l'agneau de Pauillac et le gigot à la ficelle. A l'honneur également les pommes de terre d'Eysines, l'artichaut de Macau, le radis de Bègles sans oublier bien évidemment la poêlée de cèpes et son foie gras truffé, frais ou poêlé aux raisins. Les desserts ne sont pas en reste avec les Sarments du Médoc au chocolat ou encore les célèbres bouchons de Bordeaux à l'amande ou autres Macarons de Saint-Emillion et Praslines de Blaye. 
Toutes ces spécialités peuvent être trouvées sur tous les marchés locaux et notamment sur le marché très typique de Montalivet créé en 1957.
 
Adrien Uijttewaal, un passionné de la terre et de la culture du terroir médocien a su mettre en valeur tout ce patrimoine culinaire. D'origine hollandaise, Adrien s'installe à Queyrac en 1982 avec son épouse. Il plante ses premières vignes sur des graves en bordure d'estuaires à Jau Dignac Loirac et constitue son troupeau de vaches traditionnelles, des blondes d'Aquitaine, sur les superbes prairies naturelles de Queyrac. L'aventure commence quand les millésimes sont récompensés par de nombreuses distinctions et Château Saint-Hilaire est reconnu Cru Bourgeois dès 2003.
 
Crédit photo : Château Saint Hilaire

Il a aussi su transmettre leurs valeurs et leur savoir-faire à leur fille Elise, de retour à leurs côtés en 2017, au terme d'un cursus d'ingénieur agronome. Ces passionnés s'attachent en priorité à la qualité des vins, créés et élevés dans la tradition et le respect environnemental. 
A la tête d'un vignoble de 60 hectares en viticulture durable et sous le label Terra Vitis, ils conduisent également un élevage bovin sous le label la Signature des Eleveurs Girondins. En confidence, le meilleur plat selon eux c'est bien sûr l’entrecôte bordelaise à boire avec un vin du Château bien évidemment.

Le lien pour en savoir plus sur ce prestigieux Château Saint-Hilaire et ses Crus de plus en plus reconnus ainsi que le savoureux secteur gastronomie développé par Adrien et Élise.
 
Direction Giverny, la maison de Claude Monet en Normandie.
Située sur la rive droite de la Seine, la commune est célèbre dans le monde entier au travers des tableaux de Claude Monet qui y vécut de 1883 jusqu’à sa mort en 1926. La présence du peintre à Giverny attira de nombreux artistes de nationalités diverses qui contribuèrent eux aussi à faire de ce site un lieu particulièrement emblématique. Le musée des impressionnistes contribue lui aussi à faire de Giverny un haut lieu du tourisme international.
 
Dès que l'on pousse la petite porte d'entrée, sur l'unique grande rue de Giverny, on croit rentrer dans un paradis.  
Le jardin de Monet est divisé en deux parties, un jardin de fleurs devant la maison qu'on appelle le Clos Normand, et le Jardin d'eau d'inspiration japonaise avec son célèbre étang aux nymphéas de l'autre côté de la route. Ces deux parties de jardin s'opposent et se complètent à merveille.
Le Clos normand d'environ 1 hectare, Monet le transforme en un jardin riche en perspectives, en symétries et en couleurs. Le terrain se découpe en plates-bandes où les massifs de fleurs de différentes hauteurs créent les volumes. Les arbres fruitiers ou d'ornement dominent les rosiers grimpants aux tiges élancées.
L'allée centrale se couvre d'arceaux sur lesquels poussent les rosiers grimpants. En écho, d'autres rosiers couvrent les balustrades qui longent la maison. A la fin de l'été des capucines viennent s'imposer en envahissant le sol de l'allée centrale.
Claude Monet n'aime pas les jardins organisés ou contraints. Il allie les fleurs en fonction de leurs couleurs et les laisse pousser dans une relative liberté.   
C'est le royaume coloré et embaumé des fleurs. Et c'est ainsi que chaque mois est armé de ses fleurs, depuis les lilas et les iris jusqu'aux chrysanthèmes et aux capucines. Les azalées, les hortensias, les digitales, les roses trémières, les violettes, les fleurs somptueuses et les fleurs modestes se mêlent et se succèdent chaque année sur cette terre si accueillante et admirablement soignée par des jardiniers passionnés et émérites. 
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel

S'inspirant de l'audace dont fit montre le maître des lieux, tant sur ses toiles que sur ses terres, l'équipe de jardiniers cultive l'innovation dans ce sanctuaire givernois. De nouvelles variétés de tulipes vont ainsi éclore dans les jardins du peintre impressionniste. La tulipe Françoise qui produit d'onctueuses fleurs ivoire subtilement flammées de jaune tendre va côtoyer la Color Fusion, aux pétales striés de violet et surlignés de blanc et jaune. Une opposition osée qui ne va pas manquer d'enflammer les massifs. Parmi également les petites nouvelles nous attendons la Burgundy Lace dentelle rouge vif, la Crown of Dynasty rose et blanc ou encore la Finola rose tendre et blanc. De nouvelles pensées ont également rejoint les rangs.
Afin d'éviter le piétinement et de conserver au jardin toute sa beauté, certaines allées ne sont pas accessibles au public. Les visiteurs peuvent néanmoins faire le tour complet du jardin pour en admirer toutes les perspectives. 
 
L'accès au Jardin d'eau se fait par un souterrain qui passe sous la route (à l'époque, Monet devait franchir la voie du chemin de fer et traverser le chemin du Roy). En 1893, dix ans après son arrivée à Giverny, Monet achète le terrain qui voisine sa propriété de l'autre côté de la voie de chemin de fer. Il est traversé par un petit cours d'eau le Ru, une dérivation de l'Epte.
Le Jardin d'eau tout en asymétrie et en courbes, s'inspire des jardins japonais dont Monet connaît par les estampes dont il est un fervent collectionneur. On trouve dans ce Jardin d'eau le fameux pont japonais couvert de glycines, d'autres ponts plus petits, des saules pleureurs, une forêt de bambous et surtout les fameux nymphéas qui fleurissent pendant tout l'été. Le bassin et la végétation qui l'entoure, forment un monde clos, indépendants de la campagne environnante.
Toujours à la recherches de brune et de transparence, jamais encore un peintre n'avait à ce point façonné son motif dans la nature avant de le peindre, créant son œuvre deux fois. Monet y puise son inspiration pendant plus de vingt ans.
Après la série des ponts japonais il se consacre à celle des nymphéas, jusqu'aux gigantesques décorations de l'orangerie.

Crédit photo : Denis-Emmanuel

La propriété où Claude Monet a vécu de 1883 à 1926 est devenue la Fondation Claude Monet de Giverny. Grâce à des dons généreux en majorité américains, la façade de la maison a été ravalée, les meubles anciens et les estampes japonaises sont restaurés, les structures d'accueil se mettent en place et la propriété est ouverte au public depuis septembre 1980.
La maison de Claude Monet attire plus d'étrangers que de Français ; en effet sur 700 000 visiteurs en 2018, 45% étaient Français. Comment expliquer un tel engouement pour Giverny, deuxième site le plus visité de Normandie après le Mont Saint-Michel.... c'est peut être que cette belle destination, proche de Paris, ne ressemble pas du tout à un musée.
 
Le Château de Martainville : entre traditions et arts normands
Le Château de Martainville construit en 1485 accueille, grâce à l'initiative et l'implication du Conseil Général de Seine-Maritime  depuis 1961 le Musée des Traditions et Arts Normands. Son aménagement a été primitivement confié à Daniel Lavallée, célèbre défenseur de la sauvegarde des maisons à pan de bois du vieux Rouen.

Le Château de Martainville édifié par le négociant et armateur rouennais Le Pelletier sur les vestiges d'un ancien château-fort tandis que le domaine était constitué par échange de terrains, est transformé en 1510 par son neveu en demeure de plaisance.
La grande originalité du Château de Martainville construit entre 1485 et 1495 réside dans son plan absolument symétrique, avec un ingénieux système de circulation qui permet d'obtenir une organisation claire du corps de logis. Mais si l'on ignore son origine, le plan du château répondait aux exigences de certains nobles du début du 15e siècle de posséder un château de campagne susceptible de recevoir de nombreux convives, de disposer de chambres indépendantes les unes des autres et d'où il était possible de sortir et de rejoindre le vaste jardin d'agrément situé à proximité.
Bel exemple de l'architecture de la Première Renaissance en Normandie, il est toujours entouré de ses bâtiments annexes : colombier, charreterie, écurie, four à pain, puits fermé.
Ce domaine est enclos de murs de briques et ponctué de tourelles dont le tracé est encore lisible et dont certaines portions sont conservées en élévation. Le château est un quadrilatère cantonné de quatre grosses tours d'angle et muni sur la façade arrière d'une tourelle d'escalier. Vers la fin du 16ème siècle, il a été doté d'une enceinte rectangulaire ponctuée de quatre tourelles et un nouveau fossé non maçonné a été creusé à l'extérieur. 
Et pourtant en 1870 ce château va connaitre quelques ennuis. D'abord saccagé pendant la guerre franco-prussienne, il sera ensuite laissé à l'abandon. En 1905, le château sera pour la première fois de son histoire mis en vente et c'est un marchand de bestiaux qui achètera l'édifice. Il se prépare à raser la demeure qui a souffert d'un long abandon et de l'occupation prussienne et dont tout le mobilier à déjà été dispersé quand l'Etat intervient in extremis et l'achète en 1906.
Destiné à devenir un lycée agricole, il est confié au conseil général de la Seine-Inférieure devenue ensuite Seine-Maritime, qui y installe finalement un musée des Traditions et Arts normands depuis 1965.

Depuis 2014, des jardins d'agréments d'inspiration Renaissance ont été créés dans cet espace clos. Il en subsiste des vestiges et ils sont connus par une série de plans et miniatures. Grâce à des traces iconographiques retrouvées et à l'ouvrage de référence sur les jardins Renaissance signé de Jacques Androuet du Cerceau, les équipes du Département ont commencé à élaborer des plans pour donner des formes à ce jardin retrouvé. Il est fait de formes géométriques, de lignes droites, d'angles, de symétrie et d'un axe central marqué. Pour la réalisation de ce nouvel espace, les équipes de jardiniers des sites et musées du département ont travaillé sous la direction du responsable Thierry Hay. Le choix des végétaux s'est porté vers des essences modernes car ce jardin se veut être une réinterprétation moderne de plans anciens.
Ce jardin de 3025m² se compose de différents carrés, eux-mêmes redivisés, soit par des allées perpendiculaires, soit par des allées diagonales. Ces carrés sont plantés dans leurs angles de buis cônes et ceinturés de fruitiers formés en cordons où nous retrouvons pommiers et poiriers dans des variétés anciennes. L'intérieur des carrés est planté de graminées et vivaces d'aspect sauvage.
Nous le comprendrons aisément, c'est un véritable bonheur de tranquillité et de silence que de déambuler dans le parc du château qui offre, par ailleurs, au sein de la nature des emplacements pique-niques avec tables et bancs dans de petits vergers parfaitement entretenus.  
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Situé à proximité de Rouen, il est vraiment superbe ce Château de Martainville, précurseur de la Renaissance en Normandie même si son architecture extérieure semble plus primitive avec ses tours rondes. Parfaitement restauré par le Département et suivi par l'administration des Monuments historiques, il offre aux regards des visiteurs 28 salles intérieures magnifiquement restaurées et meublées de mobiliers d'époque. Des scénettes avec mannequins reconstituent  des moments de vie d'antan et ce, sur trois étages. Nous sommes en effet dans une reconstitution d'intérieur de ferme normande où mobiliers du 18 et 19e, costumes et coiffes locaux, instruments de musique et autres objets de la vie quotidienne en Haute-Normandie sont harmonieusement répartis dans cet espace hors du temps. Il faut noter qu'une collection agricole est présentée dans les communs du château.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Le musée des traditions et arts normands offre un panorama de la production de grès du 15e au 20e siècle dans le pays de Bray en regard de la création contemporaine Normande.
L'exposition est née de la passion de collectionneurs amoureux de cette terre de  grès si caractéristique du territoire du pays de Bray situé entre la Normandie et la Picardie. On y trouve depuis le Moyen-Age des terres à pots qui peuvent être cuites à très hautes températures pour fabriquer des céramiques résistantes et imperméables utilisées pour la production de poteries utilitaires dans les centres potiers. L'exposition présente plus de 200 pièces.

Randonnée à Château-Thierry et ses environs.
Nichée au cœur de la vallée de la Marne, au pied de coteaux tapissés de vignes en appellation Champagne, la ville de Château-Thierry a vu naître en 1621 le très célèbre fabuliste Jean de la Fontaine.
 
C'est en effet à Château-Thierry que Jean de la Fontaine naquit et vécut une partie de sa vie. Un musée installé dans sa maison natale, un bel hôtel particulier du 16ème siècle lui est consacré.  Classé monument historique, les façades du musée ont été restaurées en 2008 avec le concours de l’État, du Conseil Général de l'Aisne et de la ville. Ce musée présente de nombreux artefacts liés à l’œuvre du fabuliste et c'est ainsi que l'on peut découvrir documents et manuscrits d'époque, gravures, illustrations et objets d'art sans oublier son cabinet de travail, qui nous plonge dans l'univers de l'illustre poète. Il faut noter que chaque année au mois de Mai, la ville accueille le festival Jean de la Fontaine, un événement culturel et artistique dédié à la musique, au théâtre et à la danse.
 
Particulièrement riche d'un patrimoine historique et forte de 14 800 habitants, Château-Thierry est une ville de l'Aisne, en région Hauts-de-France, aux confins des départements de la Marne et de la Seine-et-Marne. Véritable carrefour entre plusieurs régions, la ville est très bien située puisqu'à 50km à l'Ouest de Reims et 85km de Paris nord-est.
Déjà habité à l'époque romaine, le site de Château-Thierry se développe à l'époque mérovingienne le long du cours de la Marne et sur les coteaux qui dominent la rivière. La ville fût prise ensuite par Charles Quint puis a continué à se développer sous l'ancien régime au sein de la province champenoise.
 
Une page d'histoire douloureuse et des plus meurtrières où Château-Thierry a été le théâtre d'une bataille décisive en 1918 durant laquelle l'armée américaine repousse une contre-offensive allemande. C'est l'occasion de visiter la Maison de l'Amitié France-Amérique, en référence aux liens unissant la ville aux soldats américains tombés dans la région durant la Grande Guerre.
Ce devoir de mémoire peut conduire à visiter la Nécropole nationale des Chesneaux où reposent plus de 2000 soldats tombés au cours de la seconde bataille de la Marne en 1918, mais aussi au Monument américain de la Cote 204. Ce majestueux monument, implanté sur les hauteurs de la ville, offre un panorama sans égal sur la ville et la vallée de la Marne. Il est formé d'une double colonnade et de deux immenses statues ; il symbolise l'amitié Franco-Américaine.
 
Une fois cet impressionnant patrimoine historique et culturel appréhendé, l'environnement naturel et paysager de Château-Thierry peut être l'objet de randonnées à pied ou en cyclo pour admirer cette mosaïque que compose les vignes de la vallée ou les éléments patrimoniaux des environs.
 
Les saveurs, les arômes, le fumet d'un restaurant sont la résultante de la personnalité du cuisinier qui œuvre derrière les fourneaux. Il y a une grande diversité de restaurants et donc de spécialités culinaires dans le département de l'Aisne. Leur seul point commun est de ravir la papille et de solliciter l'estomac avec une cuisine de goût faite à partir de produits frais sur des recettes d'antan. 
Aux environs de Château-Thierry, à Mézy-Moulins, dans un petit coin de détente et de goût, au cœur du champagne, près de la Marne du sud de l'Aisne, il se chuchote qu'un restaurant propose une carte variée et des produits de saison, et ce, pour un rapport qualité-prix plus que performant. 
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
En effet, Chez Nanou, le personnel mignon nous montre un haut niveau d'hospitalité, dans une ambiance "bistrot" pour un accueil chaleureux, un service convivial et prévenant malgré l'énorme charge de travail, dans un cadre agréable. L'on peut découvrir une cuisine créative et inventive ou autres petites trouvailles culinaires auxquelles on ne s'attendait pas. Un resto idéal pour passer un très bon moment entre amis, en famille ou en tête à tête, dans une ambiance familiale et un décor cocooning.
Servis chauds, les plats et les entrées sont plus que copieux, riches en goût et qui fleurent bon le sud du Massif Central. Il est préférable de réserver car cette atmosphère minimaliste est souvent remplie de gens habitués ou de passage qui retiennent aisément cette adresse dans leur smartphone, mais pourquoi pas découvrir ce restaurant par hasard, sur la route du champagne.
 
Ici le champagne, il en est fortement question et la Maison Daniel Gerbaux&Fils se démarque par l'utilisation de techniques traditionnelles, fruit d'un artisanat familial. 
A Chézy sur Marne, petit village atypique au cœur des vignes, classé par la mission UNESCO comme l'un des villages viticoles les plus beaux, c'est une véritable affaire de famille qui dure depuis plusieurs générations grâce aux années de labeur de ses vignerons récoltant-manipulant.  
Tout en alliant nouvelles technologies et s'inspirant d'une culture raisonnée, entre modernité et tradition, sa pratique culturale impose rigueur, précision, maitrise, et ceci à chaque étape, jusqu'à la récolte. 
Fruit d'un travail annuel consciencieux et rigoureux, les meilleurs raisins sont sélectionnés afin d'obtenir les meilleurs assemblages, pour ainsi prétendre à une qualité unique, reflet de ce merveilleux terroir. 
Avec un assemblage traditionnel de Pinot Meunier (représentant 70% du vignoble), Pinot Noir et Chardonnay, les Champagnes Daniel Gerbaux&Fils sont une pure merveille qui nous accompagnent à tous les grands événements de notre vie. Les bulles fines s'engagent sur un vin cristallin qui se décline en habit jaune lumineux. Le nez est discret, contenu, drapé de senteurs fruitées. La sensation en bouche est fraîche, charnu délicat, avec une belle expression douce axée sur la persistance du fruit élégant.
 
Crédit photo : Denis-Emmanuel
 
Actuellement le Domaine est détenu par Daniel fils de Robert et Marguerite; il perpétue une longue expérience de traditions et de savoir-faire adaptée aux méthodes modernes. Ses différents champagnes dévoilent un goût unique lié à la passion et l'exigence des vignerons. Chacun révèle la personnalité des hommes qui ont marqué l'existence de la maison. 
Les amateurs de haute qualité recherchent l'exceptionnelle vérité du terroir, du travail et de l'expérience du viticulteur. C'est ce que nous propose de découvrir le Champagne Daniel Gerbaux&Fils.